Changements climatiques, quels impacts sur les abeilles ?
Les abeilles mellifères sont particulièrement actives sous le soleil.
Dès la fin de l’hiver, elles profitent des quelques journées ensoleillées pour explorer l’environnement à la recherche de nourriture, en particulier de pollen précoce (saule marsault, noisetier) ; la reine recommence à pondre, la vie de la ruche reprend progressivement.
Au printemps, avec l’augmentation de la température, arrivent les premières récoltes de nectar (prunelliers, merisiers, puis tous les fruitiers). L’activité de la ruche se développe ainsi harmonieusement avec le réveil de la nature et se poursuit jusqu’en été, en fonction des biotopes (fleurs de prairies, arbres, cultures d’oléagineux).
De fin août à octobre, les colonies commencent à réduire leur activité, constituant les réserves de nectar et pollen pour la saison froide, ainsi qu’en arrêtant la ponte. Les abeilles qui passeront l’hiver naissent toutes avant l’automne ; elles auront pour mission de tenir jusqu’à la reprise de la ponte au printemps.
Ce cycle d’activité est donc très dépendant des saisons propres à notre climat tempéré. Mais depuis plusieurs années, le changement climatique affecte de façon chaotique le passage d’une saison à l’autre et rend les extrêmes plus marqués.